Une étude genevoise alerte sur les inondations dans l’Himalaya — Genève Vision, un nouveau point de vue

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« Plus on monte en altitude, plus on se retrouve dans des terrains raides, qui étaient antérieurement gelés et qui deviennent de plus en plus instables. C’est la combinaison entre la formation de nouveaux lacs et l’instabilité des versants qui favorise la multiplication du risque », décrit le professeur à l’Institut des sciences de l’environnement de l’Université de Genève et co-auteur de l’étude Markus Stoffel, vendredi dans La Matinale.

S’appuyer sur les sommets suisses

L’imagerie satellite a permis de cartographier tous ces lacs de haute montagne. La recherche faite en Suisse sert à d’autres régions du monde. « C’est grâce aux connaissances que nous avons dans les Alpes suisses que nous pouvons faire ces mêmes analyses dans d’autres régions de montagne comme l’Himalaya. La Direction suisse du développement et de la coopération et d’autres agences nous mandatent pour aviser les autorités locales afin d’éviter le pire », explique Markus Stoffel.

Car les régions montagneuses suisses sont bien plus accessibles que l’Himalaya, une zone répartie sur onze pays. Et les glaciers sont souvent difficiles d’accès ou protégés.

nc/vajo