Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, quittera ses fonctions à la fin du mois d’août. La recherche du nouveau leader mondial des droits de l’homme est lancée.
Imogen Foulkes, animatrice du podcast, s’entretient avec l’ancien chef des droits de l’homme des Nations Unies, Zeid Ra’ad Al Hussein, sur le cahier des charges et les enjeux du poste.
«La plupart du temps, j’écrivais aux gouvernements, je leur parlais, je les appelais, mais je n’hésitais pas à prendre la parole publiquement lorsque je sentais que nous devions le faire», confie ce dernier.
A-t-il des conseils à donner au futur nouveau commissaire?
«Navi Pillay (ancien Haut-Commissaire) a dit que la pire erreur que vous puissiez faire est de privilégier un pays. Ne privilégiez aucun groupe ou pays en particulier», se souvient-il.
Et à quel point est-il risqué de demander des comptes aux pays?
«Plutôt que de s’inquiéter de la façon dont ils pourraient réagir à vos déclarations, ils devraient s’inquiéter de ce que vous pourriez dire à leur sujet», répond Zeid Ra’ad Al Hussein.