Dans ce nouveau numéro du podcast « Inside Geneva » Imogen Foulkes discute de l’OTAN, de la neutralité et du nouvel ordre mondial avec deux experts et l’analyste et politologue Daniel Warner.
La neutralité est-elle même possible en réponse à l’invasion de l’Ukraine?
Pour Sara Hellmüller, du Geneva Graduate Institute, « la loi sur la neutralité est très claire. Elle s’applique au domaine militaire et dit qu’un pays n’est pas autorisé à participer à un conflit armé, directement ou indirectement. »
Les neutres Finlande et Suède veulent rejoindre l’OTAN. Qu’est-ce que cela signifie pour leur statut de neutralité?
« La neutralité change avec le temps, elle n’est pas gravée dans le marbre. Non seulement elle a des implications juridiques et politiques, mais elle a aussi des implications morales » analyse Daniel Warner.
Et la neutralité stricte a-t-elle réellement des avantages?
Pour Jean-Marc Rickli, Directeur des risques globaux et de la résilience au Centre de Politique de Sécurité (CPS) de Genève pour la politique de sécurité, « il viendra un moment où les négociations devront avoir lieu, et les États neutres sont très bien placés, essentiellement pour offrir des possibilités de médiations pour reconstruire des ponts. »