A coup de contre-vérités, d’affirmations sans fondement et d’insultes proférées contre celles et ceux qui ne partagent pas leur avis, la campagne des midterms menée par le camp des pro-Trump, galvanisé par sa récente victoire lors de la primaire, donne un avant-goût de ce que pourrait être la présidentielle de 2024. Que se passera-t-il si ces politiques mettent la main sur les secrétariats d’Etat?
Adrian Fontes, candidat démocrate au poste de secrétaire d’Etat de l’Arizona, à propos de son adversaire, Mark Finchem, républicain pro-Trump
Cette campagne, basée sur le ressenti plus que sur les faits, met à mal le système électoral des Etats américains, jugé solide pour un pays où les élections sont autant décentralisées, mais qui n’est garanti que par l’intégrité de ses représentants, in fine celle des secrétariats d’Etat.
C’est tout l’enjeu de ces élections, les futurs secrétaires d’Etat, hommes ou femmes, respecteront-ils le processus démocratique si le résultat de la présidentielle de 2024 ne leur convient pas?