L'ONU lance une commission d'enquête sur Israël et les territoires — Genève Vision, un nouveau point de vue

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L’ONU n’a toutefois pour l’heure pas de preuve de présence de groupes armés ou d’action militaire dans les bâtiments visés par Israël à Gaza. Les raids menés par l’armée israélienne, s’ils sont authentifiés comme indiscriminés contre les civils, pourraient donc constituer des crimes de guerre, a fait savoir la Haute-commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet au début d’une session spéciale en ligne de l’instance onusienne.

Israël avait notamment justifié la destruction d’un immeuble de plusieurs étages, abritant les bureaux de plusieurs médias étrangers, par la présence de groupes armés.

Lire: L’armée israélienne détruit un immeuble abritant Al-Jazeera et AP à Gaza

La Haute-commissaire a aussi dénoncé les attaques du mouvement palestinien Hamas contre les Israéliens.

Une demande de plus de 60 pays

La discussion de jeudi a été demandée par plus de 60 pays, dont une vingtaine sont membres du Conseil. Elle a été organisée après les violences, condamnées par l’ONU et de nombreux pays, qui ont fait plus de 250 victimes, surtout des Palestiniens tués par les bombardements aériens israéliens dans la bande de Gaza. Ce bilan est « consternant », a dit Michelle Bachelet.

Les affrontements ont démarré après la répression de manifestations à Jérusalem-Est contre la menace d’éviction forcée de Palestiniens de leurs logements. Selon l’ONU, si celle-ci était validée par la Cour suprême israélienne, elle constituerait une violation du droit international humanitaire (DIH). Michelle Bachelet appelle à ne pas expulser ces personnes.

afp/oang/fgn