Le président haïtien Jovenel Moïse assassiné par un commando — Genève Vision, un nouveau point de vue

0

« Le président a été assassiné chez lui par des étrangers qui parlaient l’anglais et l’espagnol. Ils ont attaqué la résidence du président de la République », a déclaré Claude Joseph. « La situation sécuritaire est sous contrôle », a-t-il assuré.

Venu du monde des affaires, Jovenel Moïse, 53 ans, avait été élu président en 2016 et avait pris ses fonctions le 7 février 2017.

President Jovenel Moïse of Haiti, who was assassinated on Wednesday, had embarked on the country’s biggest political shake-up in decades, pursuing an aggressive agenda that included drafting a new Constitution.

Read our interview with him from March: https://t.co/cCDVb7Vcoi

— The New York Times (@nytimes) July 7, 2021

Président contesté

Haïti, pays des Caraïbes et nation la plus pauvre du continent américain, est gangrené par l’insécurité et notamment les enlèvements contre rançon menés par des gangs jouissant d’une quasi impunité. Une situation qui valait à Jovenel Moïse, accusé d’inaction face à la crise, d’être confronté à une vive défiance d’une bonne partie de la société civile.

Lire aussi: Tensions et instabilité toujours plus fortes en Haïti

Dans ce contexte faisant redouter un basculement vers l’anarchie généralisée, le Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis et l’Europe appelaient à la tenue d’élections législatives et présidentielle libres et transparentes, d’ici la fin 2021.

Jovenel Moïse avait annoncé lundi la nomination d’un nouveau Premier ministre, Ariel Henry, avec justement pour mission la tenue d’élections.

Information traitée dans le journal de 12h30

agences/asch