Le Comité international olympique a sanctionné vendredi deux entraîneurs bélarusses en leur retirant leurs accréditations pour les JO de Tokyo, en raison de leur rôle dans l’affaire Krystsina Tsimanouskaya, cette athlète menacée d’être rapatriée de force au Bélarus après avoir critiqué les instances sportives de son pays.
« Une commission disciplinaire a été mise en place par le CIO dans le cadre de l’affaire Krystsina Tsimanouskaya pour clarifier les circonstances de ce qu’il s’est passé et le rôle joué par les entraîneurs Artur Shimak et Yury Maisevich », a expliqué le CIO sur son compte Twitter.
Le journal horaire / 11h. / 50 sec. / 06.08.2021
An IOC Disciplinary Commission has been set up in the case of Krystsina Tsimanouskaya to clarify the circumstances around the incident and the roles the coaches Mr Artur Shimak and Mr Yury Maisevich played. #Tokyo2020 #Olympics /1
— IOC MEDIA (@iocmedia) August 5, 2021
« Dans l’intérêt des sportifs du comité olympique bélarusse qui sont toujours à Tokyo et à titre provisoire, le CIO a annulé et retiré la nuit dernière les accréditations de M. A. Shimak et de Y. Maisevich », a poursuivi l’instance olympique.
An IOC Disciplinary Commission has been set up in the case of Krystsina Tsimanouskaya to clarify the circumstances around the incident and the roles the coaches Mr Artur Shimak and Mr Yury Maisevich played. #Tokyo2020 #Olympics /1
— IOC MEDIA (@iocmedia) August 5, 2021
« Il a été demandé aux deux entraîneurs de quitter le Village olympique avec effet immédiat, ce qu’ils ont fait. Il leur a été offert la possibilité d’être entendus », conclut le texte, sans donner plus de précisions.
Le président du CIO, Thomas Bach, a affirmé vendredi après-midi à Tokyo, lors de sa conférence de presse-bilan des JO-2020, que « la procédure continuait »: « elle n’est pas terminée, la commission disciplinaire prendra les sanctions et décisions appropriées ».
« Nous ne sommes pas en position de changer le système politique dans un pays, ce n’est pas notre mission. Notre responsabilité est de protéger les sportifs du mieux possible, de sanctionner et tenir loin des Jeux ceux qui ne respectent pas nos valeurs », a-t-il répondu à un journaliste qui l’interrogeait sur le cas particulier du Belarus, déjà sanctionné par le passé par le CIO.
« Nous sommes très heureux de savoir que cette sportive est en sécurité maintenant en Pologne et nous lui avons offert notre aide via le comité olympique polonais pour l’aider dans ses ambitions sportives », a conclu le patron du mouvement olympique.
Jeudi à Varsovie, l’athlète a reconnu lors d’une conférence de presse qu’elle était « surprise que la situation soit devenue un tel scandale politique », compte tenu du fait qu’il s’agissait au début d’une question sportive.
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afp/vajo