Une mission d’établissement des faits a été récemment lancée par le Conseil. Devant l’instance onusienne, le rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran Javaid Rehman a dit qu’il collaborerait avec ce dispositif.
De possibles crimes contre l’humanité
Dans son rapport publié il y a quelques semaines, il parle de possibles « crimes contre l’humanité » dans la répression des manifestations. Ceux-ci peuvent être attribués aux meurtres, aux détentions, aux disparitions forcées, aux persécutions, à la torture, aux viols et aux violences sexuelles.
L’Iran a dénoncé de son côté une « politisation » et une « stigmatisation » de la part du rapporteur spécial et des « abus des mécanismes des droits humains ». Selon Téhéran, celui-ci est du côté de l’opposition.
En Iran, plus de 20’000 manifestants ont été graciés dans le cadre d’une récente amnistie à grande échelle, selon l’agence de presse gouvernementale IRNA qui citait il y a une semaine le pouvoir judiciaire. Le nombre de manifestants encore en détention n’est pas connu dans ce pays.
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