La secrétaire générale de la Francophonie condamne le coup de force au Mali

Le président et le Premier ministre de transition maliens, Bah Ndaw et Moctar Ouane, ont été emmenés dans un camp militaire à Kati. Une action menée par des officiers supérieurs de l’armée malienne. Apparemment les mêmes qui avaient organisé le coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, il y a 9 mois. Les militaires ont verrouillé les accès au camp. La situation est plutôt confuse. La capitale est calme, selon les observateurs.

Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, a exprimé sa vive préoccupation dans un communiqué. Se joignant à la CEDEAO et à l’Union africaine, ainsi qu’aux autres partenaires internationaux du Groupe de soutien à la transition au Mali, elle condamne « sans réserve cet acte d’une extrême gravité et exige des éléments militaires concernés la libération immédiate et sans conditions des autorités légitimes de la transition ».

Le Département fédéral des affaires étrangères demande la libération immédiate du président et du premier ministre maliens, ainsi que le respect de la feuille de route de transition.

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ACd