La Russie ferme le bureau de Deutsche Welle après l'interdiction de la chaîne RT en Allemagne — Genève Vision, un nouveau point de vue

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❗ German Commission for Licensing and Supervision banned the broadcasting of @de_rt_com

👉 This leaves us no choice other than to take response measures with regard to German media outlets accredited in Russia.

🔗 https://t.co/JTlXVDI5YA pic.twitter.com/LyYPzQfhbU

— MFA Russia 🇷🇺 (@mfa_russia) February 3, 2022

Il a également annoncé le lancement d’une procédure visant à reconnaître Deutsche Welle en tant « qu’agent de l’étranger », qualificatif infamant et controversé déjà appliqué à plusieurs médias russes critiques du pouvoir.

D’autres sanctions

Selon le ministère russe, des sanctions sont également prévues contre les « représentants de structures étatiques et publiques allemandes impliqués dans la restriction de la diffusion de RT ».

Le ministère a précisé que ces mesures relevaient d’une « première étape » dans les mesures de représailles de Moscou, promettant une autre réponse « en temps utile ».

Ces sanctions font suite à l’interdiction par le régulateur allemand ZAK à la chaîne russe RT de diffuser en langue locale sur son site internet et sur une application mobile. Sa diffusion par satellite avait déjà été interrompue en décembre sur requête des autorités allemandes.

German regulators said Russian state broadcaster RT did not have the proper license to operate and must stop broadcasting its German-language content. https://t.co/wtRuzzgNOP

— DW News (@dwnews) February 2, 2022

Si le régulateur assure que « l’autorisation nécessaire » à la diffustion de RT n’a été « ni demandée ni accordée », Moscou estime que ces mesures sont « motivées par des considérations politiques ».

Contestée dans d’autres pays

Inaugurée en 2005 sous le nom de « Russia Today », la chaîne RT, financée par l’Etat russe, s’est développée avec des diffuseurs et des sites web en plusieurs langues, notamment en anglais, français, espagnol, allemand et arabe.

Considérée comme un outil de propagande du Kremlin à l’international, elle a suscité la controverse dans plusieurs pays.

afp/vajo