Journée internationale des victimes de disparition forcée — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Depuis plus de 150 ans, le CICR rassemble ceux qui sont séparés par la guerre et les catastrophes naturelles. « Inside Geneva » vous propose cette semaine une visite l’Agence centrale de recherches, à Genève.

Florence Anselmo, Cheffe de l’Agence centrale de recherches, évoque les situations à gérer en ces mots: « Personnes disparues, familles séparées, familles ne sachant pas ce qui est arrivé à leurs proches. » Actuellement, l’Agence est occupée à informer familles russes et ukrainiennes ce qui est arrivé à leurs fils.

Et d’entendre Anastasia Kushleyko, qui travaille à l’Agence, au téléphone: « J’appelle du CICR, j’appelle de Genève, de l’Agence centrale de recherches. La semaine dernière, il était en bonne santé. » L’agence de traçage garde ses dossiers pour toujours.

Puis une autre collaboratrice, Jelena Milosevic Lepotic déclarer: « Si vous êtes un petit-enfant de quelqu’un qui était dans la Seconde Guerre mondiale, vous pourriez trouver des informations sur votre grand-père: quand il a été capturé, où il a été détenu, et ce qui lui est arrivé. » Parce que les familles auront toujours besoin de savoir.

Florence Anselmo résume la situation ainsi: « Les familles n’arrêtent pas de chercher. Le besoin de savoir traverse les générations. Si les parents n’ont pas de réponses, leurs enfants chercheront des réponses et leurs petits-enfants aussi. »