Cette annonce n’en est donc pas vraiment une. Joe Biden est du reste connu pour s’exprimer parfois de manière trop hasardeuse aux yeux de ses équipes. Mais sa candidature est un secret de Polichinelle et tout le monde à Washington, tant chez les démocrates que chez les républicains, part de toute façon déjà du principe qu’il va se représenter pour un second mandat.
L’année dernière, Joe Biden avait évoqué une annonce après les Fêtes de fin d’année. Trois mois plus tard, cette annonce officielle se fait toujours attendre. Mais l’actuel chef de l’Etat peut s’offrir « le luxe », politiquement, d’attendre encore: il n’a pas de concurrence sérieuse pour l’investiture démocrate et donc la date de son annonce ne va pas changer la donne dans son camp.
Calcul politique face aux républicains
Il y a aussi un calcul de Joe Biden: il exerce sa fonction présidentielle et c’est peut-être là sa meilleure campagne. Cela permet surtout de mettre l’accent sur les divisions dans le camp républicain, où les déboires judiciaires de Donald Trump prennent beaucoup de place et risquent d’en prendre encore plus ces prochains mois.
Il y aura aussi un bras de fer assez dur avec les républicains au Congrès, qui risque de mettre le pays dans une situation de défaut de paiement. Et la question de l’avortement ne cesse de rebondir sur le plan judiciaire.
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Tout cela profite aux démocrates, même s’il y a beaucoup d’ambivalence dans leurs rangs quant à l’idée de voir un octogénaire se représenter.
Voyage en Irlande du Nord et en Irlande
Joe Biden est attendu mardi soir à Belfast, en Irlande du Nord, à l’occasion des 25 ans de l’accord de paix en Irlande signé en 1998.
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Il se rendra mercredi en République d’Irlande et finira sa tournée vendredi à Ballina, ville où vivait sa famille avant d’émigrer en Pennsylvanie au XIXe siècle, fuyant comme tant d’autres la famine qui ravageait l’Irlande.
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oang avec Jordan Davis