Joe Biden entre ironie et sérieux au dîner des correspondants de la Maison Blanche — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Joe Biden a ensuite adopté un ton plus sérieux, en rendant hommage aux journalistes couvrant la guerre en Ukraine et en alertant sur « le poison qui se diffuse dans notre démocratie (…) avec la désinformation qui augmente fortement ». « Vous, la presse libre, êtes plus importants que vous ne l’avez jamais été pendant le dernier siècle », a-t-il souligné.

Et pour passer la parole au maître de cérémonie, l’humoriste Trevor Noah, il a lancé: « Trevor, la très bonne nouvelle, c’est que maintenant vous allez pouvoir charrier le président des Etats-Unis ». « Et contrairement à ce qui se passe à Moscou, vous n’irez pas en prison », a-t-il ajouté.

Pres. Biden while introducing Trevor Noah: ‘Now you get to roast the President of the United States — and unlike in Moscow, you won’t go to jail’ #WHCD pic.twitter.com/ZF3p8q8KYF

— NowThis (@nowthisnews) May 1, 2022

L’humoriste a commencé en se disant honoré d’être le maître de cérémonie de « l’événement supercontagieux le plus distingué de la nation ». Une référence au fait que le gala se faisait sans masque, même si la vaccination y était requise.

Un président qui fait bonne figure

Joe Biden, 79 ans, n’en portait pas, mais il n’a pas assisté au repas, par précaution. Sa vice-présidente Kamala Harris avait été testée positive au coronavirus la semaine passée.

Les journalistes « ont été si durs avec vous, ce que je ne comprends pas », a lancé Trevor Noah à l’attention du chef de l’Etat. « Depuis que vous êtes au pouvoir, les choses vont vers le haut – vous savez, le gaz est en hausse, le loyer est en hausse, la nourriture est en hausse. Tout ».

Joe Biden a ri, faisant bonne figure et tâchant de se distinguer au maximum de Donald Trump, unique président depuis 1980 à avoir séché la traditionnelle soirée qui remonte à 1924, organisée par l’association des journalistes accrédités à la Maison Blanche (WHCA). L’élite politico-médiatique de Washington a bien en tête le souvenir des années Obama, notamment en 2011, quand il avait ciblé Donald Trump pour son goût des théories complotistes.

ats/ther