Guy Parmelin appelle à „cultiver un monde résilient comme sa vigne” — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Voir l’allocution de Guy Parmelin devant l’ONU

« Les leçons à tirer de ces développements nous font réaliser qu’il faut anticiper les prochaines crises, nous préparer à y faire face et faire preuve de solidarité afin de bâtir un monde résilient », a souligné Guy Parmelin devant l’ONU.

« Retrouver le sens de l’anticipation »

Trop souvent, nous nous laissons emporter par des visions à court terme et la perspective de gains rapides. « Il faut retrouver le sens de l’anticipation et la conscience qu’il y a toujours des coups du sort », a-t-il relevé.

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A ce titre, il faut donc se préparer aux risques et investir dans la prévention. « La recherche, l’éducation et la formation professionnelle, tout particulièrement celle des filles et des femmes, doivent être au centre afin de développer l’accès au savoir, de promouvoir l’innovation et de rendre l’action possible ».

Défendre le multilatéralisme

Lorsqu’une crise touche des régions entières, voire la planète, la solidarité doit être mondiale et les solutions communes, a noté Guy Parmelin. « Les Nations Unies sont le lieu où les connaissances et les ressources sont mises en commun. L’organisation elle-même est une leçon tirée des crises passées ».

Les #NationsUnies🇺🇳 sont le lieu où les connaissances et les ressources sont mises en commun. Lors de mon discours à l’@ONU_fr ce jour à #NewYork, j’ai fait part de notre volonté de bâtir un monde résilient et solidaire, plus durable et respectueux des droits humains. @swiss_un pic.twitter.com/cdhXQ6ilKN

— Guy Parmelin (@ParmelinG) September 21, 2021

Le président de la Confédération a donc appelé à continuer de défendre un multilatéralisme fondé sur des règles. La Suisse oeuvre pour une ONU efficace et soutient les réformes visant à améliorer la prévention des conflits. « Vingt ans après avoir rejoint les Nations Unies, nous sommes prêts à contribuer aux travaux du Conseil de sécurité pour la période 2023-24 ». La Suisse sera vraisemblablement élue en juin prochain au Conseil de sécurité, organe le plus puissant de l’ONU.

ats/gma