La pandémie a touché très directement le tourisme d’affaires qui caractérise la ville de Genève. Le secteur de l’événementiel et des grands congrès peine encore à retrouver son niveau habituel. Cela se traduit notamment par les problèmes financiers de Palexpo et de l’aéroport, ou encore la suspension du Salon de l’auto qui ne reviendra qu’en 2023.
Pour autant, il ne fait pas beaucoup de doutes que la situation retrouvera la normale à terme, estime lundi dans « La Matinale » la présidente de la Fondation Genève Tourisme & Congrès, Sophie Dubuis, qui rappelle d’emblée que la « Genève internationale » est restée très active durant la pandémie.
La Matinale / 11 min. / 07.02.2022
« Genève reste celle qu’elle est, et a même été renforcée tant la question de la réflexion globale est importante durant cette situation de crise. Donc la crainte, c’est plutôt le temps que cela va prendre pour revenir à la normale », déclare-t-elle.
Interrogée sur l’impact qu’aura la pandémie sur les événements physiques, concurrencés désormais par les organisations en visioconférence, Sophie Dubuis note que ça pourra bénéficier à la ville du bout du lac. « Des formes hybrides se mettent en place. Les congrès seront sans doute plus petits, donc ceux que Genève ne pouvait pas recevoir avant pourront désormais venir », dit-elle.
Elle estime en outre que « le présentiel est essentiel ». « L’interaction en présentiel est très différente, beaucoup plus forte. Donc évidemment les choses vont changer, mais les rencontres auront lieu, Genève est prête, nous avons déjà travaillé depuis de nombreuses années avec nos partenaires, et la Suisse a encore une fois une très grande carte à jouer, j’en suis convaincue », poursuit cette ex-figure genevoise du PLR.