Gaznat, le groupe vaudois qui transporte le gaz naturel en Suisse occidentale, a signé un contrat de cinq ans avec un partenaire norvégien. Une transaction « entre 300 et 600 millions de francs » par an, indique son directeur général René Bautz, dans l’émission de la RTS Forum.
Le principal fournisseur de l’Union européenne, le groupe russe Gazprom, a arrêté les livraisons sur fond de guerre en Ukraine. A l’approche de l’hiver, la crainte d’une pénurie est réelle. Les sociétés gazières cherchent donc de nouveaux partenaires, notamment en Norvège qui est l’un des plus gros producteurs européens.
Forum / 18h / 4 min. / 05.10.2022
L’exploitant du réseau régional de transport de gaz naturel Gaznat a ainsi conclu un contrat de cinq ans, d’une valeur de « 300 à 600 millions de francs » par an, avec un partenaire norvégien, articule son directeur général René Bautz, mercredi soir dans l’émission de la RTS Forum. Il indique avoir « dû faire jouer ses relations » pour parvenir à ce partenariat, tant la Norvège est devenue un partenaire courtisé.
Le gaz naturel sera extrait en mer du Nord et en mer de Norvège, puis acheminé sur le continent européen par des gazoducs sous-marins via l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. Il arrivera ensuite en Suisse par l’Allemagne ou la France.
Les « félicitations » de Guy Parmelin
René Bautz explique que Gaznat cherchait « depuis un moment à diversifier » son approvisionnement en gaz. « D’autant plus que nous avons un contrat allemand qui est arrivé à son terme le 1er octobre », souligne-t-il.
Le contrat norvégien permettra à Gaznat de « sécuriser son approvisionnement et de limiter certaines hausses de prix ». Le directeur général de Gaznat confie même avoir reçu les « félicitations » du conseiller fédéral en charge de l’Economie Guy Parmelin pour ce contrat.
Propos recueillis par Renaud Malik/vajo