Sur la sécurité stratégique en Europe, les deux chefs d’Etat « se sont mis d’accord sur la poursuite du dialogue qui va nécessiter que les Européens (…) soient bien partie prenante de ce dialogue », qui engage en premier lieu les Etats-Unis et l’OTAN.
Poursuite de la discussion
Sur le conflit dans l’Est ukrainien, où des séparatistes prorusses s’opposent depuis 2014 à Kiev, le président Poutine a lui-même insisté sur le format existant de pourparlers (dit de Normandie) qui rassemble la Russie, l’Ukraine, l’Allemagne et la France et vise à la mise en oeuvre des accords de paix de Minsk de 2015, selon un communiqué du Kremlin.
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« Il a aussi souhaité poursuivre avec le président (Macron) la discussion engagée aujourd’hui », a ajouté l’Elysée. Le « dialogue est difficile » mais les « canaux de discussion sont ouverts ».
Entretien avec le président ukrainien
Emmanuel Macron doit aussi s’entretenir vendredi en fin d’après-midi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Il lui dira ce soir notre engagement pour la souveraineté de l’Ukraine, notre solidarité en cette période de tensions et notre engagement à poursuivre les négociations pour trouver un chemin pour mettre en oeuvre les accords de Minsk », a ajouté la présidence française.
afp/gma
Kiev appelle Moscou à faire un geste vers une désescalade
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé vendredi la Russie, qui a massé des troupes à la frontière avec son pays, à faire un geste prouvant qu’elle n’allait pas attaquer l’Ukraine.
Si la Russie affirme qu’ »elle ne va pas attaquer l’Ukraine », elle « pourrait faire des pas pour le prouver », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse pour des médias étrangers à Kiev.