Elon Musk veut licencier les trois quarts des salariés de Twitter — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Le fantasque dirigeant avait fait une offre d’acquisition acceptée par le conseil d’administration du groupe à la fin avril, affirmant alors que sa priorité n’était pas la rentabilité mais la défense de la liberté d’expression.

Modération moins stricte

Il avait ensuite cherché à s’extraire unilatéralement de l’accord, accusant l’entreprise de lui avoir menti sur sa lutte contre les comptes automatisés et spams. Twitter a porté plainte au début juillet et Elon Musk a finalement assuré au début du mois que la transaction allait vraiment avoir lieu. La juge a ajourné le procès qui aurait dû avoir lieu cette semaine, et donné aux deux parties jusqu’au 28 octobre pour conclure un nouvel accord.

A la mi-juin, lors d’une session de questions et réponses avec les salariés de l’entreprise de San Francisco, l’homme d’affaires avait souligné qu’il ambitionnait d’atteindre un milliard d’utilisateurs – au lieu des 230 millions actuels – et de diversifier les sources de revenus.

Il avait aussi rappelé l’importance à ses yeux d’une modération moins stricte des contenus, dans les limites définies par la loi. Sa conception se heurte à celle de nombreux employés de Twitter, d’associations et d’élus démocrates, qui demandent au contraire aux réseaux sociaux de mieux lutter contre les discours haineux, le harcèlement et la désinformation.

agences/br