Des „recherches” en cours au Burkina Faso pour retrouver une cinquantaine de femmes enlevées — Genève Vision, un nouveau point de vue

0

Une cinquantaine de femmes ont été enlevées jeudi et vendredi par des djihadistes présumés dans deux localités au nord et à l’ouest de la commune d’Arbinda (nord), a-t-il précisé.

« Alors qu’elles étaient sorties à la recherche de fruits sauvages, ces épouses, mères et filles ont été injustement prises à parti par des hommes armés », a-t-il ajouté.

Condamnation de la France

La France a condamné lundi cet enlèvement « avec la plus grande fermeté », et appelé « à leur libération immédiate ». Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Paris a réaffirmé « sa solidarité ainsi que son engagement aux côtés du Burkina Faso ».

#BurkinaFaso | La France condamne avec la plus grande fermeté l’enlèvement de plusieurs dizaines de femmes près d’Arbinda les 12 et 13 janvier derniers.

La France appelle à leur libération immédiate et réaffirme sa solidarité aux côtés du Burkina Faso.

➡️https://t.co/aUIy6VkzYR pic.twitter.com/xU7gh46JfJ

— France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) January 16, 2023

La commune d’Arbinda se situe dans la région du Sahel, une zone sous blocus de groupes djihadistes et qui est difficilement ravitaillée en vivres. Près d’un million de personnes vivent actuellement dans des zones sous blocus, dans le nord ou l’est du pays, selon les Nations unies.

Des attaques depuis 2015

Le Burkina Faso, en particulier dans sa moitié nord, est confronté depuis 2015 aux attaques de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique qui se multiplient. Elles ont fait des milliers de morts et au moins deux millions de déplacés.

Le capitaine Ibrahim Traoré, président de transition issu d’un coup d’Etat militaire le 30 septembre – le deuxième en huit mois – s’est donné pour objectif « la reconquête du territoire occupé par ces hordes de terroristes ».

En lire plus: Le putschiste Ibrahim Traoré nommé président de la transition au Burkina Faso

afp/vajo