Crimes de guerre: le difficile exercice de la justice — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Comment traduire en justice les criminels de guerre? Qui peut intenter des poursuites? Le pays où les crimes ont été commis est-il responsable? Ou est-ce la Cour pénale internationale? Ou une autre instance?

Dans ce nouveau numéro d’Inside Geneva, Imogen Foulkes s’entretient avec Philip Grant, directeur exécutif de Trial International, une organisation non-gouvernementale qui lutte contre l’impunité des crimes internationaux et soutient les victimes dans leur quête de justice, Gerald Staberock, secrétaire général de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), toutes deux basées à Genève, et la journaliste de SWI swissinfo.ch Julia Crawford.

Ensemble, ils se demandent pourquoi il semble si difficile de poursuivre ceux qui commettent des crimes de guerre, des génocides et des crimes contre l’humanité, et comment on peut soutenir ceux qui ont été victimes de tels crimes.

Pour Gerald Staberock, « nous ne devons pas sous-estimer la valeur de la justice pour les victimes des violations des droits de l’homme en général. Nous voyons à chaque fois à quel point la justice est importante pour la réhabilitation et la reconnaissance. » Julia Crawford souligne elle un fait problématique: « Des personnes actuellement encore au pouvoir sont les principaux suspects de certaines de ces atrocités. »