Conférence internationale à Genève sur les robots tueurs — Genève Vision, un nouveau point de vue

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« Ces technologies présentent des bénéfices en termes militaires, en termes capacitaires », a expliqué l’ambassadeur français Yann Hwang, qui va présider cette conférence de Genève, vendredi dans La Matinale de la RTS.

« Mais elles peuvent présenter aussi des bénéfices en termes de respect du droit international humanitaire », a-t-il souligné. Et surtout, ces armes permettront d’êtres plus performantes, plus précises et plus rapides ».

Deux groupes d’Etats aux avis opposés

Parmi les participants, les fronts seront marqués. « Un groupe d’Etats pense qu’on doit prendre des mesures préventives, voire d’interdiction de ces types d’armes, essentiellement pour des raisons éthiques », a détaillé Yann Hwang.

« Et un autre groupe d’Etats », a-t-il poursuivi, « estime que prendre des mesures d’interdiction préventives n’aurait pas de sens puisque ces armes peuvent présenter certains bénéfices et puisque le droit de la guerre, en particulier les Conventions de Genève, est déjà opérant pour tout type d’armes et donc il n’est pas nécessaire d’en faire davantage ».

L’objectif de l’ambassadeur français est de rapprocher les positions, de trouver une voie médiane qui permette de fixer certaines limites en intégrant la notion impérative de contrôle humain.

Nicolas Vultier/oang