Elle compte adopter un ton plus ferme face aux régimes autoritaires, en particulier la Chine et la Russie. Selon elle, il s’agit d’une question clé pour la sécurité et les valeurs germaniques et européennes.
L’Allemagne et l’UE sont trop absente de la scène diplomatique mondiale, et ce vide a été comblé par Pékin ou Moscou, estime-t-elle.
Elle est en outre farouchement opposée au gazoduc Nordstream 2 qui doit permettre d’acheminer du gaz russe vers l’Europe de l’ouest.
« Audace et progrès »
Pendant la campagne électorale, Annelena Baerbock avait essuyé des critiques au sujet notamment de revenus non déclarés ou encore de plagiat universitaire. Cela avait affaibli la position de son parti, qui caracolait alors en tête des intentions de vote.
Le prochain gouvernement allemand devrait entrer en fonction le 6 décembre prochain. Après les 16 ans de pouvoir d’Angela Merkel, cette nouvelle coalition entre sociaux-démocrates, libéraux et écologistes promet plus « d’audace et de progrès », avec un programme axé sur l’environnement.
Nicolas Vultier/jop