Icône des luttes féministes et de l’antiracisme, Angela Davis n’a cessé de dénoncer le racisme structurel, de militer pour l’abolition de la peine de mort, la réforme du système carcéral américain et les droits des minorités. Retour sur plus d’un demi-siècle de combats.
Née en 1944 à Birmingham, Alabama, où sévissent le Ku Klux Klan et la ségrégation raciale, Angela Davis s’inscrit au Parti communiste avant de s’engager aux côtés des Black Panthers. Un engagement politique et un activisme qui lui valent d’être surveillée par le FBI et licenciée de son poste à l’Université de Californie. Accusée d’avoir organisé une prise d’otage visant à libérer les prisonnier·ères politiques afro-américain·es, elle sera arrêtée puis incarcérée pendant 16 mois. Acquittée il y a 48 ans, après un long combat judiciaire et une mobilisation internationale inédite autour du slogan « Free Angela », l’ancienne « ennemie publique numéro un » continue de militer pour les droits humains.