Agnès Callamard vient d’être nommé secrétaire générale d’Amnesty International. Elle raconte dans La Matinale comment la pandémie a servi de prétexte dans certains Etats pour réprimer, interdire le droit de manifester, limiter la liberté d’expression, augmenter les pouvoirs de la police.
Les Etats démocratiques ne sont pas toujours à l’abri de dérives. Agnès Callamard plaide pour que les états d’urgence soient bien encadrés et limités dans le temps. Elle témoigne de son combat, elle qui fut aussi rapporteuse spéciale des Nations-Unies et qui enquêta sur l’assassinat de Khashoggi et qui dut subir des menaces de mort.
David Berger mène l’entretien.