Agnès Callamard nommée à la tête d'Amnesty International — Genève Vision, un nouveau point de vue

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« La combinaison de son acuité intellectuelle, de sa grande expérience internationale des droits humains et de sa voix courageuse la rendent hautement qualifiée pour défendre notre mouvement », a déclaré dans un communiqué Sarah Beamish, présidente du Conseil international.

Jusque là rapporteuse spéciale de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, la Française avait mené une enquête sur l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018.

Selon un tweet publié vendredi, cela lui avait valu des menaces de l’Arabie Saoudite, ce que le royaume avait démenti.

Fervente défendeuse des droits humains

« Là où les gouvernements et les entreprises cherchent à faire taire ceux qui dénoncent leurs abus, à dissimuler la vérité et à saper ou rejeter les normes des droits humains, les enquêtes rigoureuses et les campagnes intransigeantes d’Amnesty International sont plus essentielles que jamais », a déclaré Agnès Callamard lors de sa nomination.

L’experte avait déjà travaillé pour Amnesty International de 1995 à 2001, notamment en tant que cheffe de cabinet du secrétaire général de l’époque, Pierre Sané.

Elle avait entre autres mené des enquêtes sur les droits humains dans plus de 30 pays et publié de nombreux articles sur ce sujet, ainsi que sur la liberté d’expression et les mouvements de réfugiés.

ats/iar