USA-Iran: la Suisse en bon messager — Genève Vision, un nouveau point de vue

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Khomeini utilise cette situation pour réclamer l’extradition du shah, qui a fui l’Iran et se trouve alors aux États-Unis. Tandis que la situation se tend d’heure en heure, la diplomatie suisse propose son aide aux États-Unis. Elle offre de servir d’intermédiaire et de messager entre les deux pays qui ont rompu toutes relations diplomatiques. C’est le début du mandat de puissance protectrice exercé par la Suisse pour représenter les intérêts américains en Iran. Un mandat qui a aidé à dénouer la crise des otages et qui se poursuit aujourd’hui encore.

Avec le témoignage de l’ancien ambassadeur suisse Erik Lang, en poste à Téhéran pendant la révolution iranienne, et l’analyse du professeur Antoine Fleury, spécialiste de l’histoire des relations internationales à l’Université de Genève.

Claire Braillard