75 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme: qui la défend? — Genève Vision, un nouveau point de vue

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« Oui, c’est une mission impossible que d’essayer de garantir l’efficacité de tous les droits de l’homme : sociaux, économiques, politiques, culturels, et même le droit au développement de tous les peuples du monde », déclare José Ayala Lasso, premier Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Les États membres de l’ONU ne s’entendent même pas sur la signification de la Déclaration universelle.

Il poursuit: « Si vous voyez les droits de l’homme à travers le prisme du communisme, vous les voyez probablement d’une manière différente que quand vous les voyez à travers les yeux des gouvernements démocratiques. Je ne pense pas que nous devons être permissifs, et accepter les violations. Mais nous devons essayer de comprendre les raisons de l’autre : pourquoi le régime, les régimes totalitaires, agissent d’une certaine manière. Pourquoi? »

Mais certains principes ne sont pas négociables. « Le principe de base est l’être humain. Les êtres humains doivent être respectés, ils sont égaux en dignité et en droits, comme le dit la déclaration dans son premier article. Nous devons croire, nous ne devons pas perdre confiance dans la capacité des êtres humains à agir correctement », conclut José Ayala Lasso.

« Inside Geneva » est le podcast bi-mensuel original en anglais, coproduit par Genève Vision et SWI swissinfo.ch. Imogen Foulkes échange avec des expert.es et acteur.trices de la Genève internationale sur une thématique d’actualité.